Le selegiline sous forme de patch cutané a gagné du terrain chez les patients atteints de Parkinson ou de troubles de l’humeur. Au lieu d’avaler une pilule, on applique une petite pellicule sur la peau qui libère le principe actif tout le long de la journée. L’idée est simple : une absorption plus stable et moins d’effets de pics. Mais comment ça marche concrètement et quels sont les bons réflexes ?
Le patch contient du selegiline, un inhibiteur sélectif de la monoamine oxydase‑B (MAO‑B). En bloquant cette enzyme, il augmente la concentration de dopamine dans le cerveau, ce qui aide à réduire les tremblements et la raideur. La diffusion à travers la peau évite le passage par le système digestif, ce qui diminue les risques d’irritation gastrique et améliore la constance du taux sanguin.
1. Choisir le bon site d’application. La zone idéale se trouve généralement sur le haut du dos, le torse ou l’abdomen, loin des zones poilues ou irritées. Nettoyez la peau à l’eau et au savon neutre, séchez bien, puis laissez le patch se stabiliser pendant 5 minutes avant de le recouvrir.
2. Respecter le timing. La plupart des fabricants recommandent de placer le patch le matin et de le retirer le soir, soit 12 à 24 heures après. Changez toujours de position pour éviter une irritation locale.
3. Éviter la chaleur excessive. La chaleur accélère la libération du selegiline. Pas de sauna, de bain chaud prolongé ou de couverture électrique pendant le port du patch.
4. Surveiller les effets secondaires. Les plus fréquents sont des maux de tête, des nausées ou des démangeaisons au point d’attache. Si les signes s’aggravent (pression artérielle élevée, palpitations), consultez rapidement votre médecin.
5. Ne pas couper le patch. Couper le patch modifie la surface de diffusion et peut provoquer un surdosage.
En terme de dosage, les patchs sont disponibles en différentes forces : 6 mg/24 h, 12 mg/24 h ou 24 mg/24 h selon la gravité de la maladie et la réponse du patient. Le médecin ajuste toujours la dose en fonction des symptômes et des éventuels effets indésirables.
Le selegiline oral reste une option, mais il nécessite souvent des prises multiples et un suivi plus serré des interactions médicamenteuses. Le patch, lui, simplifie la routine et réduit les risques d’interaction avec les aliments riches en tyramine, puisque la libération est plus lente.
En pratique, beaucoup de patients remarquent une amélioration de la mobilité dès la première semaine, mais il faut parfois ajuster la dose pendant un mois pour atteindre le meilleur équilibre entre soulagement des symptômes et tolérance. Le suivi médical régulier reste indispensable : bilan clinique tous les trois à six mois, contrôle de la pression artérielle et vérification de l’état de la peau où le patch a été appliqué.
En résumé, le selegiline transdermique offre une alternative pratique au traitement oral, surtout quand on veut éviter les fluctuations du taux sanguin. Avec une bonne hygiène d’application, un respect du temps de pose et une vigilance sur les effets secondaires, il peut vraiment simplifier la vie quotidienne des patients. N’hésitez pas à poser vos questions à votre pharmacien ou à votre neurologue : chaque expérience est unique et le réglage du traitement se fait main dans la main avec le professionnel de santé.
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