Si vous cherchez à arrêter la chute de cheveux, vous avez probablement entendu parler de Finast - la marque française du finastéride. C’est un traitement courant, efficace, mais pas le seul. Beaucoup de gens se demandent : est-ce vraiment le meilleur choix ? Y a-t-il des alternatives plus douces, moins chères, ou avec moins d’effets secondaires ? La réponse n’est pas simple. Ce n’est pas une question de « meilleur » ou « pire », mais de ce qui correspond à votre corps, à vos objectifs et à votre tolérance.
Comment le Finast (finastéride) agit-il vraiment ?
Le finastéride, actif dans Finast, bloque l’enzyme 5-alpha-réductase. Cette enzyme transforme la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), une hormone qui réduit la taille des follicules pileux chez les hommes sensibles. Moins de DHT, moins de chute, et souvent une repousse visible. Des études publiées dans le Journal of the American Academy of Dermatology montrent qu’après un an de traitement, environ 65 % des hommes voient une amélioration significative de la densité capillaire. Mais ça ne marche pas pour tout le monde, et ça ne marche que tant que vous prenez le traitement.
Le finastéride est pris en comprimé, une fois par jour, à 1 mg. Il faut au moins 3 à 6 mois avant de voir un résultat. Et si vous arrêtez, les cheveux reprennent leur chute habituelle dans les 6 à 12 mois. C’est un traitement à long terme, pas un coup de baguette magique.
Les effets secondaires : ce qu’on ne vous dit pas toujours
Les effets secondaires les plus connus sont sexuels : baisse de la libido, difficultés à avoir une érection, baisse du volume du sperme. Ils touchent environ 2 à 4 % des utilisateurs, selon des données de l’ANSM et de l’EFSA. Mais ce qui est moins dit, c’est que chez certains, ces effets persistent même après l’arrêt du traitement - on appelle ça le syndrome post-finastéride. Ce n’est pas courant, mais c’est réel. Des cas ont été documentés dans des revues médicales comme BJU International et Journal of Sexual Medicine.
Il y a aussi des effets moins discutés : fatigue, dépression légère, prise de poids, ou une sensation de « cerveau embrumé ». Ce ne sont pas des effets de masse, mais assez fréquents pour que beaucoup d’hommes arrêtent le traitement par peur ou malaise.
Alternative 1 : le minoxidil (Rogaine, Regaine)
Le minoxidil est le seul autre traitement approuvé par les autorités sanitaires pour la chute de cheveux. Contrairement au finastéride, il agit en dilatant les vaisseaux sanguins au niveau du cuir chevelu, ce qui stimule la croissance des cheveux. Il est disponible en solution ou en mousse, à appliquer deux fois par jour.
Les résultats sont plus lents : 4 à 6 mois pour voir une différence. Et il faut continuer pour toujours. Si vous arrêtez, vous perdez tout ce que vous avez gagné. Mais il n’a pas les mêmes effets secondaires sexuels. Le principal risque ? Des irritations du cuir chevelu, des démangeaisons, ou une croissance de poils sur le visage chez certaines femmes.
Beaucoup d’hommes combinent minoxidil et finastéride. C’est la combinaison la plus efficace, avec jusqu’à 85 % de succès à 5 ans selon une étude de l’Université de Californie. Mais ça veut dire aussi deux traitements à gérer, et deux risques à peser.
Alternative 2 : les traitements naturels - efficaces ou illusion ?
Le marché regorge de suppléments : biotine, zinc, extrait d’ortie, huile de palme nain, pyrithione de zinc. Ils sont vendus comme « naturels », « sans effet secondaire », et souvent beaucoup moins chers. Mais la réalité est plus nuancée.
L’extrait d’ortie peut légèrement bloquer la conversion de la testostérone en DHT - comme le finastéride, mais beaucoup moins fort. Une étude de 2019 dans Phytotherapy Research a montré une légère amélioration de la densité capillaire chez 60 % des participants, mais sans comparaison avec le finastéride. Ce n’est pas un remplaçant, juste un soutien.
La biotine, très populaire, n’a aucun effet sur la chute de cheveux liée à la DHT. Elle aide seulement si vous avez une carence - ce qui est rare chez les hommes en bonne santé. Même chose pour le zinc : utile en cas de déficit, inutile sinon.
Les huiles essentielles (romarin, lavande, thym) ont montré des résultats prometteurs dans de petites études. Une étude de 2015 dans International Journal of Trichology a comparé l’huile de romarin à du minoxidil 2 % : les deux ont donné des résultats similaires après 6 mois. Mais les volumes d’études sont petits, et les méthodes pas toujours rigoureuses.
Les traitements naturels ne sont pas dangereux - sauf s’ils vous font croire que vous n’avez pas besoin d’un traitement validé. Ils peuvent être un complément, mais pas une solution seule.
Alternative 3 : la thérapie au laser (LLLT)
Les casquettes, peignes et casques à laser basse intensité (LLLT) sont de plus en plus populaires. Ils émettent une lumière rouge qui stimule les cellules des follicules pileux. Le principe : augmenter l’apport énergétique aux cellules pour les aider à se régénérer.
Les appareils approuvés par la FDA, comme le Capillus ou le iRestore, ont montré une amélioration modérée dans des essais cliniques. En moyenne, les utilisateurs gagnent entre 10 et 20 % de densité capillaire après 6 à 12 mois. C’est moins que le finastéride, mais sans risque d’effets secondaires systémiques.
Le gros inconvénient ? Il faut l’utiliser 3 à 7 fois par semaine, pendant 20 à 30 minutes. C’est un engagement de temps, pas d’argent. Les appareils coûtent entre 300 et 1000 €. Et ils ne marchent pas pour tout le monde - surtout si la perte de cheveux est avancée.
Alternative 4 : la transplantation capillaire
Si vous avez déjà perdu une grande partie de vos cheveux, et que les traitements médicamenteux n’ont pas suffi, la greffe est l’option la plus durable. Elle consiste à prélever des follicules à l’arrière du crâne - là où ils ne sont pas sensibles au DHT - et à les réimplanter dans les zones dégarnies.
Les résultats sont naturels et permanents. Mais c’est une intervention chirurgicale. Le coût varie de 3000 à 10 000 € selon le nombre de greffons. Il faut compter 6 à 12 mois pour voir le résultat final. Et il y a un risque de cicatrices, d’infection, ou d’un aspect « en brosse » si l’opération est mal faite.
La greffe ne bloque pas la chute des cheveux restants. Donc beaucoup de patients continuent à prendre du finastéride ou du minoxidil après la greffe pour préserver le reste de leur chevelure.
Tableau comparatif : Finast vs alternatives
| Traitement | Efficacité moyenne | Temps pour voir un résultat | Effets secondaires principaux | Coût annuel (estimé) | Doit être pris à vie ? |
|---|---|---|---|---|---|
| Finast (finastéride) | 65-80 % d’amélioration | 3-6 mois | Baisse de libido, dysfonction érectile (2-4 %) | 50-120 € | Oui |
| Minoxidil | 40-60 % d’amélioration | 4-6 mois | Irritation du cuir chevelu, croissance de poils | 60-150 € | Oui |
| Extrait d’ortie / suppléments | 20-40 % d’amélioration (variable) | 6-12 mois | Rare, légers | 100-300 € | Non, mais efficacité limitée |
| Laser (LLLT) | 10-20 % d’amélioration | 6-12 mois | Aucun connu | 200-800 € | Oui, pour maintenir |
| Greffe capillaire | 80-95 % de reprise naturelle | 6-12 mois | Cicatrices, infection, coût élevé | 3000-10 000 € (une fois) | Non, mais complément souvent nécessaire |
Quel traitement choisir ?
Il n’y a pas de bonne réponse universelle. Voici quelques scénarios réels :
- Si vous avez une perte modérée et que vous voulez la stopper rapidement : finastéride est la meilleure option scientifiquement validée.
- Si vous avez peur des effets secondaires sexuels : commencez par le minoxidil ou le laser.
- Si vous voulez un traitement sans médicament et que vous avez le temps : combinez extrait d’ortie + huile de romarin + laser.
- Si vous avez perdu plus de 50 % de vos cheveux et que vous voulez un résultat visible : greffe, mais seulement après un avis spécialisé.
La plupart des dermatologues recommandent de commencer par le finastéride ou le minoxidil. Les alternatives naturelles ou au laser peuvent être ajoutées, mais pas remplacées, surtout si la perte est active.
Que faire si vous avez déjà arrêté le finastéride ?
Beaucoup d’hommes arrêtent après quelques mois à cause d’effets secondaires, puis regrettent. Si vous avez arrêté et que vos cheveux reprennent leur chute, vous avez trois options :
- Recommencer le finastéride - les effets secondaires disparaissent souvent après quelques semaines.
- Passer au minoxidil - moins efficace, mais sans risque sexuel.
- Essayer une combinaison laser + suppléments - moins efficace, mais plus douce.
Il n’est jamais trop tard pour agir. Même après un an d’arrêt, il est encore possible de ralentir la chute et de regagner un peu de densité, surtout si vous agissez avant que les follicules ne soient totalement atrophiés.
Foire aux questions
Le finastéride fait-il grossir ?
Il n’existe aucune preuve scientifique que le finastéride cause une prise de poids directe. Cependant, certains utilisateurs rapportent une baisse d’énergie ou une modification du métabolisme, ce qui peut indirectement conduire à une augmentation de la masse graisseuse si l’activité physique diminue. Ce n’est pas un effet courant, mais il est signalé dans des forums de patients.
Le finastéride est-il dangereux pour la santé mentale ?
Des cas isolés de dépression, d’anxiété ou de pensées suicidaires ont été rapportés après prise de finastéride. L’ANSM et la FDA ont ajouté des avertissements sur les étiquettes. Cela reste rare, mais si vous avez déjà des antécédents de troubles de l’humeur, parlez-en à votre médecin avant de commencer.
Puis-je prendre du finastéride et du minoxidil en même temps ?
Oui, c’est la combinaison la plus efficace pour traiter la chute de cheveux. De nombreuses études montrent que cette association augmente les chances de succès de 15 à 20 % par rapport à un seul traitement. Le minoxidil stimule la croissance, le finastéride bloque la cause hormonale. C’est la méthode recommandée par les dermatologues en cas de perte modérée à sévère.
Le finastéride fonctionne-t-il pour les femmes ?
Non. Le finastéride est contre-indiqué chez les femmes, surtout en âge de procréer, car il peut causer des malformations du fœtus masculin. Chez les femmes ménopausées, il est parfois prescrit en cas d’alopécie androgénétique, mais uniquement sous surveillance stricte. Le minoxidil est le traitement de première intention pour les femmes.
Y a-t-il des alternatives sans ordonnance au finastéride ?
Oui, mais elles sont moins efficaces. Le minoxidil est disponible sans ordonnance en France (sous forme de solution ou mousse). Les suppléments, huiles essentielles et lasers sont aussi accessibles sans prescription. Aucun ne bloque le DHT aussi efficacement que le finastéride, mais ils peuvent aider à ralentir la chute, surtout en combinaison.
Combien de temps faut-il prendre le finastéride pour voir un résultat ?
Les premiers signes de stabilisation apparaissent généralement après 3 mois. Une amélioration visible de la densité capillaire prend entre 6 et 12 mois. Il faut être patient. Beaucoup arrêtent trop tôt, pensant que ça ne marche pas, alors que le traitement n’a pas encore eu le temps d’agir pleinement.
Prochaines étapes
Si vous êtes en train d’hésiter entre Finast et une alternative, commencez par un bilan dermatologique. Un bon dermatologue vérifiera la cause de votre chute - ce n’est pas toujours de l’alopécie androgénétique. Il pourrait s’agir d’un déficit en fer, d’un stress, d’un problème thyroïdien, ou d’un traitement médical.
Ensuite, posez-vous cette question : qu’est-ce que vous êtes prêt à faire chaque jour pendant 5 ans ? Prendre une pilule ? Appliquer une solution ? Utiliser un appareil ? Accepter une intervention chirurgicale ?
Le finastéride reste le traitement le plus efficace. Mais il n’est pas le seul. Ce qui compte, c’est de choisir ce que vous pouvez tenir, sans sacrifier votre bien-être.
Stuart Rolland
28 10 25 / 04:58Je viens de finir mon 18e mois de Finast et je peux dire que c’est la meilleure décision de ma vie. J’ai commencé à voir des résultats après 5 mois, mais j’ai failli abandonner à 4 mois tellement j’étais frustré. La clé ? La constance. J’ai aussi ajouté du minoxidil en mousse, et là, j’ai vu une différence de niveau supérieur. Les effets secondaires ? J’ai eu une petite baisse de libido au début, mais elle a disparu après 2 mois. Je suis pas un robot, j’ai lu tous les témoignages de syndromes post-Finast, mais je préfère avoir une chevelure et une vie normale que de me regarder dans le miroir et voir un crâne brillant. Si vous hésitez, commencez. Vous avez rien à perdre sauf vos cheveux.
Emilie Bronsard
30 10 25 / 02:50Je trouve ça très bien d’avoir présenté les alternatives. Moi j’ai choisi le laser + ortie, et je me sens mieux mentalement même si les résultats sont plus lents. Pas de pression, pas de pilule, pas de peur.
Elena Lebrusan Murillo
31 10 25 / 10:54Il est regrettable que cet article présente des données médicales de manière aussi superficielle. Les études citées sont souvent de faible puissance statistique, et l’absence de référence aux essais contrôlés randomisés en double aveugle rend ce contenu potentiellement dangereux pour les lecteurs vulnérables. La mention du « syndrome post-finastéride » sans distinction entre cas isolés et données épidémiologiques constitue une forme de désinformation médicale.
julien guiard - Julien GUIARD
1 11 25 / 04:39On parle de pilules, de laser, de greffes… mais personne ne parle du vrai problème : notre société nous pousse à croire qu’un homme sans cheveux n’est pas un homme. Le finastéride, c’est pas un traitement médical, c’est une capitulation devant un idéal de beauté construit par les pubs et les films. Vous voulez arrêter la chute ? Arrêtez de vous regarder comme un objet. Votre valeur n’est pas dans vos follicules. Le crâne chauve, c’est du pouvoir. C’est du silence. C’est de l’authenticité. Mais bon, si vous préférez payer 80€ par mois pour vous mentir à vous-même… allez-y. Moi je me rase la tête depuis 5 ans. Je suis plus libre que vous tous.
Céline Amato
2 11 25 / 17:57oui mais le finast c’est trop dur sur le mental j’ai arrété apres 3 mois et j’ai regretté mais j’ai pas eu le courage de reprendre et maintenant j’ai l’impression que j’ai perdu 2 ans de ma vie 😭
Anissa Bevens
4 11 25 / 17:44Attention à ne pas confondre l’alopécie androgénétique et la chute temporaire liée au stress ou à une carence en fer. Le minoxidil n’est efficace que si la cause est bien diagnostiquée. Les suppléments comme la biotine n’ont aucun impact sur la DHT, mais peuvent aider en cas de déficit. La LLLT montre des résultats modérés dans les essais à long terme, mais les appareils low-cost ne sont pas homologués. Vérifiez toujours le numéro CE et les données cliniques publiées. Et surtout, consultez un dermatologue avant de tout investir.
Jacques Botha
4 11 25 / 21:11Vous savez ce qu’ils ne disent pas ? Le finastéride est développé par des laboratoires qui contrôlent aussi les études. Les effets secondaires sont minimisés. Le syndrome post-Finast est reconnu par l’OMS depuis 2021, mais les médecins n’en parlent pas parce qu’ils reçoivent des commissions. J’ai vu des hommes devenir dépressifs, perdre leur couple, leur travail. Et maintenant ils sont piégés : arrêter = chute totale, continuer = souffrance. C’est un piège commercial. La greffe ? Encore plus cher. Le laser ? Un gadget. Le minoxidil ? Un placebo avec des démangeaisons. La seule vraie solution ? Accepter la calvitie. Ou vivre dans une grotte loin des réseaux sociaux.
Franck Dupas
6 11 25 / 09:57Salut les gars 😎 J’ai testé tout ce qu’il y a : Finast, minoxidil, huile de romarin, laser, et même un truc à base de caviar (oui, sérieux, j’étais désespéré). Résultat ? Le combo Finast + minoxidil a fait le job, mais j’ai aussi commencé à courir 3 fois par semaine. Et là, magie : plus de stress, moins de chute, et même un peu de repousse. La vie, c’est pas juste une pilule. C’est du sommeil, de l’eau, du sport, et du respect de soi. Le crâne chauve ? J’ai vu des mecs avec une barbe de 2 mètres et un crâne lisse, et ils avaient plus de charisme que moi avec 1000 cheveux. La beauté, c’est dans la confiance. Pas dans la bouteille. 🌿💪
sébastien jean
7 11 25 / 12:10Erreur de frappe dans le tableau : « coûts annuels » est mal orthographié. De plus, la référence à « l’EFSA » est incorrecte : l’EFSA ne valide pas les traitements topiques, c’est l’ANSM et l’EMA. Et « finastéride » est écrit « finastéride » dans le texte, mais « finastéride » dans le tableau. Correction urgente. Cela nuit à la crédibilité du contenu.